Emilie Boyd

Découvrez son retour d’expérience en vidéo :

Trouver sa place 

Depuis toujours, le dessin occupe une place centrale dans sa vie. Soutenue par sa famille, elle se tourne naturellement vers une formation artistique. Ce qui l’amène à l’ESMA, ce sont d’abord les portes ouvertes, qu’elle visite plusieurs années de suite pendant le lycée. Les projets y sont variés, les échanges avec les professeurs accessibles, et l’atmosphère la convainc que c’est là qu’elle doit être. 

À travers la filière ICA (Illustration, Concept Art, Graphisme), elle découvre un enseignement à la fois technique et ouvert. L’école lui apporte les bases du dessin, la maîtrise des logiciels, mais aussi une compréhension concrète du monde professionnel. C’est au fil de la première année qu’elle comprend que l’illustration n’est pas seulement un plaisir, mais une véritable direction à suivre. 

Apprendre à travailler 

Elle intègre la filière ICA (Illustration Concept Art), où elle acquiert ce qu’elle appelle « les fondamentaux » : dessin, logiciels, mais aussi approche professionnelle et choix de statut. 

C’est au fil de cette formation qu’elle découvre l’illustration comme voie principale. « C’est grâce à la première année que je me suis dit : tiens, l’illustration, c’est vraiment ça. Créer des projets, raconter une histoire, faire naître quelque chose. » 

Les cours d’illustration traditionnelle restent son meilleur souvenir. « On apprenait à tester plein de techniques différentes. J’aimais aussi l’édition et l’illustration jeunesse. Ce sont des domaines qui m’ont particulièrement touchée. » 

Mais plus encore que les matières, ce sont les enseignants qui marquent la différence : « Les professeurs étaient très à l’écoute. On avait envie d’apprendre avec eux. C’est ce qui fait, je pense, la particularité de l’ESMA. » 

Construire sa liberté 

Aujourd’hui, Émilie travaille à son compte depuis son atelier. Ses missions sont variées : création d’identités visuelles, illustrations jeunesse, graphisme éditorial ou motifs textiles. Elle apprécie cette diversité, qui lui permet d’explorer plusieurs facettes du métier sans routine. 

Son quotidien est partagé entre deux réalités : celle de la création et celle de la gestion d’entreprise.. Ce qu’elle apprécie dans cette diversité, c’est la possibilité d’articuler ses deux métiers. « Il y a le métier d’illustratrice-graphiste, et celui de chef d’entreprise. Il faut être autonome, organisé, savoir gérer la relation client et la comptabilité. » 

Ce double rôle demande de l’autonomie et de la rigueur, mais c’est aussi ce qui lui plaît. Elle y trouve un équilibre entre liberté et structure, entre imagination et méthode. Ce qu’elle recherche avant tout, c’est la variété, la possibilité de ne jamais faire deux fois le même projet. 

Un métier qui relie 

Parmi ses projets récents, celui du USS Gaming Festival résume bien son approche. Elle y occupe un rôle complet : direction artistique, community management et graphisme.
Le festival mêle musique symphonique, jeux vidéo et speedrun — un univers qui lui ressemble. « Ce n’est pas le plus gros projet auquel j’ai participé, mais il relie tout ce que j’aime. Pouvoir représenter ça, c’est juste incroyable. » 

Pour la suite, elle veut surtout consolider ce qu’elle a construit : « Continuer à créer, élargir mon réseau, travailler sur de plus grands festivals et me spécialiser un peu plus dans l’e-sport. » 

Son objectif n’est pas de changer de voie, mais d’affiner ce qu’elle a construit : développer son réseau, travailler sur des projets plus ambitieux, approfondir sa spécialisation dans le domaine du jeu vidéo et de l’e-sport. 

Transmettre ce qu’on lui a transmis 

Lorsqu’elle s’adresse à ceux qui débutent, Émilie revient à une idée simple : créer par envie. Elle encourage à explorer ce qui motive vraiment, à développer ses projets personnels en parallèle des études.

Son parcours en est la démonstration : une passion d’enfance, encadrée par une formation exigeante, peut devenir un métier complet et vivant, à condition de garder le goût d’apprendre et la curiosité intacte.Et elle ajoute, presque comme une note finale : « Écoutez vos professeurs, ils ont vraiment de très bons conseils à vous donner. »