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Statut : quelles différences entre salarié et freelance ?


Actu Générale . 01 Mar. 2016

Diplôme en poche, la question de l’entrée dans la vie active se pose concrètement pour l’étudiant, et le choix du statut pour débuter sa vie professionnelle devient alors impératif.

Si les étudiants de l’ESMA ont déjà une idée très concrète du métier qu’ils exerceront à la sortie de l’école, le doute demeure quant au statut à adopter : salarié et free-lance s’oppose dans ce combat.

Les avantages du salariat

Le principal modèle en France demeure le statut de salarié, qui se partage en deux catégories : le CDD (Contrat à Durée Déterminée), qui fixe une date de fin d’activité en amont, et le CDI (Contrat à Durée Indéterminée) qui propose un terme indéfini.

Être salarié en CDI est le rêve de beaucoup car il offre la « sécurité de l’emploi », la chance de travailler sans se poser la question de ce que sera demain.
Sur un plan pratique, il permet de se lancer dans des projets personnels à long terme (achat immobilier, prêt bancaire…), d’évoluer dans un cadre défini, avec des horaires clairs, et le plus souvent en équipe.

Ce statut donne aussi des perspectives d’évolution, et donne accès à des formations complémentaires. En résumé, des conditions optimales… pour ceux qui ont la chance de décrocher ce Graal, le CDI, et qui aimeront évoluer dans ces conditions somme toute très (trop?) cadrées.

Les conditions de travail du freelance

Pourtant une alternative existe au salariat, un statut qui permet de travailler en toute autonomie, tout en diversifiant les missions : le freelance.

S’il n’offre pas l’image de sécurité du CDI, le statut de freelance apporte de nombreux avantages, comme la possibilité de travailler pour plusieurs entreprises et donc avoir une activité variée.

L’occasion de gagner en compétences, de manière très polyvalente. Avant tout entrepreneur, le freelance peut organiser son emploi du temps comme il l’entend, et n’est soumis à aucun lien de hiérarchie, si ce n’est celui d’accomplir la mission du donneur d’ordre.

D’un point de vue fiscal, le freelance peut déduire les frais liés à son activité, et trouve sa motivation dans le fait qu’il travaille pour lui-même. S’il est efficace, organisé et compétent, il pourra compter sur le bouche à oreille pour développer son activité, et par là même son chiffre d’affaires.

Conclusion : freelance ou salarié alors ?

Dans un cas comme dans l’autre, c’est plus souvent la personnalité et le hasard des choses qui vont amener à choisir une voie plutôt qu’une autre. Stabilité et travail en équipe contre goût du challenge et indépendance.

Crédit photo : ©Pedro Cambra